Source : JeuneAfrique.com
La campagne pour les élections présidentielles algériennes du 9 avril débute ce jeudi. Cinq candidats s’étaient lancés dans la course avant le lancement officiel, justifiant qu’ils prenaient exemple sur le chef de l’Etat...
En marche pour la campagne présidentielle algérienne. Le coup d’envoi de l’opération séduction a été lancé ce jeudi. Reste que, si c’était une course, les six candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont tous fait un faux départ.
Selon Louisa Hanoune (Parti des travailleurs), Moussa Touati (Front national algérien), Djahid Younsi (Parti islamiste El-Islah), Fawzi Rebaine (AHD 54) et Mohamed Said Bélaid (Parti de la liberté et de la justice), le président Abdelaziz Bouteflika a commencé à charmer les 20 623 000 électeurs il y a déjà plusieurs semaines.
Une longueur d’avance
Ils dénoncent entre autres un battage médiatique en sa faveur et des abus de pouvoir. Pour exemple, la visite d’Abdelaziz Bouteflika dans la wilaya d’Oran, fin février. Le chef de l’Etat avait expliqué qu’Alger « consacrera pendant les prochaines années l’équivalent de 150 milliards de dollars de ressources publiques au développement tout en continuant à mobiliser le concours des investisseurs nationaux et étrangers ».
Le politicien de 72 ans, qui se présente comme « indépendant », a précisé que ces efforts comprendraient « la création de trois millions d’emplois durant les cinq années à venir, dont la moitié grâce aux dispositifs d’emplois d’attente, ainsi que la satisfaction de la demande nationale de logements, avec la réalisation de plus d’un million de nouvelles unités au bénéfice de la population ».
A armes inégales
En réponse, ses challengers ont organisé des meetings, des débats et des conférences de presse dès le début du mois de mars. Jugeant le combat toujours inégal, ils ont appelé la commission autonome pour la surveillance des élections présidentielles à réagir. La presse locale ne se fait cependant pas d’illusion et prédit une large victoire d’Abdelaziz Bouteflika.
Le camp présidentiel est tout aussi confiant. « Il ne fait nul doute que le peuple votera pour lui », a affirmé le premier ministre Ahmed Ouyahia, également secrétaire général du Rassemblement national démocratique, qui dirige le pays avec Front de libération nationale et le Mouvement pour la société de la paix.
Mais Abdelaziz Bouteflika, qui a changé la constitution pour briguer un troisième quinquennat, ne veut pas d’une élection au rabais. Il « exige un taux de participation de 70% », a déclaré son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal. Pas sûr qu’il les atteigne. Le manque apparent d’enjeu pourrait décourager plus d’un électeur de se rendre aux urnes. Aussi, des personnalités nationales qui boycottent l’élection ne vont pas manquer d’appeler les Algériens à suivre leur exemple.

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source : parimatch.com

La critique cinéma d’Alain Spira. Avec Mascarades, Lyes Salem réussit un conte drôle, ­cocasse, et plein de sagesse qui décrit avec une verve pagnolesque et affectueuse le petit peuple ­algérien.
Parismatch.com
Une route qui semble venir de nulle part et qui n’a qu’une hâte, quitter au plus vite ce village perdu afin de rejoindre un horizon flouté par le soleil des Aurès. C’est dans ce bled replié sur lui-même comme une rose des sables fanée que vit Mounir (Lyes Salem), l’humble jardinier d’un colonel dont les 4 x 4 aspergent de poussière des vieux au flegme ancestral. Mounir le hâbleur voudrait bien, lui aussi, se pavaner au lieu de subir les vannes, grandes ouvertes, de ses copains et la morgue pleine de son voisin, un médiocre caïd (Mourad Khen). La plus insupportable de ses vexations étant que personne ne demande en mariage sa sœur, la jolie Rym (Sarah Reguieg) qui souffre de narcolepsie.
Aussi, une nuit, trop éméché et allumé, Mounir explose sur la place ­publique, hurlant qu’un homme d’affaires richissime a ­demandé la main de sa sœur. Son mensonge est avalé tout cru par les gens du cru. Et, miracle, tous ses anciens détracteurs lui sourient et le courtisent. Ne pouvant plus faire marche arrière, Mounir va ­entraîner toute sa famille dans ce ­bobard marécageux...
Marchant sur les traces d’un Goldoni moderne, l’acteur Lyes Salem réussit avec bonheur son passage derrière la caméra en nous proposant une comédie « al italienne ». Sur le ton de la farce, avec un vrai sens du rythme et un joli coup de caméra qui fait honneur aux ­paysages algériens, il dessine un portrait sans concession mais ­affectueux de ce pays meurtri et écartelé entre les traditions étouffantes et un modernisme inaccessible. Sans caricatures, sa « mascarabe » fait tomber les masques et tient un discours féministe courageux en terre musulmane. Les hommes sont montrés sous le jour peu flatteur de leur machisme et de leur cupidité, tandis que les femmes, toutes générations confondues, s’affirment et agissent avec bon sens.
Drôle, ­cocasse, ce conte plein de sagesse décrit avec une verve pagnolesque et affectueuse ce petit peuple ­algérien. Comme partout, les ­portables ont beau être collés aux oreilles, c’est encore le téléphone arabe qui fonctionne le mieux, avec, au bout de ce conte, d’impayables exagérations. Comédie de mœurs bousculées et d’amour contrarié, « Mascarades » offre aussi quelques jolis moments de poésie. Pros ou non, tous les ­acteurs sont remarquables, ­notamment Mohamed Bouchaïb, l’amoureux secret d’une belle endormie qui, à l’image de l’Algérie, finira bien par s’éveiller pour vivre enfin ses rêves.

read more “Algérie de te voir si belle”
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